Mis en avant

Un premier jet

On deviendra des adultes…

« Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. »

— Oscar Wilde.

Et voilà, j’inaugure ce blog. J’ai toujours aimé écrire et puis, il y a quelques temps, je suis tombée sur le blog d’une de mes collègues et cela m’a inspiré. Comme pour me prouver qu’il fallait absolument que je fasse mes premières pattes de mouche sur la toile, je suis tombée peu de temps après sur les écrits de la mère d’un de mes amis d’enfance, qui m’ont touché et motivé.

Ainsi, me voilà en train de tapoter sur mon clavier. Je suis ce genre de personne qui commence à écrire sur un sujet et qui peine à s’arrêter, parce que je m’emballe et je pars dans tous les sens, sautant du coq à l’âne en refaisant le monde pour le meilleur comme pour le pire.

Essai 2.0.

Petit crayon

Petit crayon était fier.

Grâce à lui, les hommes pouvaient écrire.

Grâce à lui, idées et pensées s’inscrivaient sur le papier.

Grâce à lui, les mots ne s’envolaient plus.

Mais un jour, petit crayon rencontra la gomme.

Il en tomba fou amoureux.

Il ne pouvait s’empêcher d’aller à son contact.

Lorsqu’elle le suivait, il s’effaçait et la contemplait.

Mais il s’aperçut rapidement que cet amour était impossible:

La gomme effaçait, encore et encore.

Et bien qu’il la contemplât, encore et encore,

Les idées et les pensées n’étaient plus.

Cet amour était impossible, et petit crayon se résigna

tant bien que mal.

Mais, encore aujourd’hui, crayon et gomme sont inséparables

Pour tout effacer, et tout recommencer.

2009

Voyages

Partir loin, ou tout près peut-être, juste quelque part où on n’est pas.

Quelque part qu’on ne connait pas

Quelque part où on ne connait personne

Un endroit où l’on découvre d’autres gens,

d’autres façons de vivre, de penser,

d’autres façons de voir la vie,

d’autres amis

Un endroit pour découvrir de nouveaux horizons,

pour rêver un peu plus,

pour repousser les limites,

pour entendre une nouvelle musique, sentir une nouvelle odeur.

Partir loin, ou tout près peut-être, juste quelque part où on n’est pas

Juste pour se sentir vivant.

Juste pour se sentir libre.

Octobre 2009

Courage

Tout ce que je savais, c’est que je voulais fuir à tout prix cette réalité. J’avais besoin d’être libre, de ne penser à rien. De faire de grands projets, en réaliser certains par la suite.

Mais j’avais tellement de points d’attaches… Des souvenirs, des blessures, des joies ancrées à un tel point en moi-même, qu’ils agissaient comme des gardiens de prison. On ne me laissait pas libre. Que se soit mon coeur, mon esprit, mon âme: ce qui me permettait d’avancer s’était évanoui, endormi, comme ankylosé par une douleur qui pouvait se traduire par un manque cru de courage.

Il restait une semaine de temps à tuer. Une semaine où il fallait se dire: profite, pense à si demain, tu mourrais. Et bien, je mourrai désoeuvrée, vide, et bleue.

C’est comme si je m’obstinais à me rendre aveugle au sujet de mes volontés… Comme si je m’empêchais moi-même d’avoir une raison de vivre, un combat. C’est, en soit, une sorte d’auto-destruction terrible, car l’on se sent d’une violente impuissance. On est pendu à un destin sans saveur, sans plaisir. On rit parce qu’on se rend compte que tout est futile, et on pleure pour la même raison. C’est comme manger une mousse au chocolat, alors que l’on a perdu le goût. On s’imagine que ce sera bon, mais cela laisse un goût ni plus ni moins amer.

Le monde entier paraît alors gris, il semble avoir perdu toutes ses couleurs. Et les gens paraissent lointains, filent, comme des ombres.

On est victime, alors, de soi-même. Et on en est bien navrés.

Circa 2009

L’origine des mots

C’est toujours dans les instants où l’on se sent faible, ou alors – parallèlement- où l’on perd le contrôle de ce qu’on vit, que l’envie d’écrire nous prend.

C’est une sorte de désespoir à différentes saveurs, de la plus douce et suave à la plus amers des effluves.

C’est cracher l’intensité de la vie, la dissimuler, l’exagérer, la détourner…

Car une page qu’on noircit, c’est une pensée qui s’inscrit.

Et elle survit entre toutes les autres…

Amitié

Les amis, c’est comme les bateaux.

Ils viennent s’amarrer à ton port, puis parfois s’éloignent, font un bout de chemin, reviennent. Certains s’en vont définitivement, car le vent les emmène ailleurs, et parfois ne disent même pas au revoir.

Certains nouveaux arrivent alors, et ainsi de suite.

Parfois, une vague ébranle le port, et ainsi donc certains bateaux. Mais l’essentiel, c’est de savoir que certains bateaux restent ancrés à ton port toutes leurs vies durant.

Présentation personnelle (exemple d’article)

Voici un exemple d’article, publié initialement dans le cadre de la Blogging University. Inscrivez-vous à l’un de nos dix programmes et lancez votre blog.

Vous allez publier un article aujourd’hui. Ne vous inquiétez pas pour l’apparence de votre blog. Ne vous inquiétez pas si vous ne lui avez pas encore donné de nom ou si vous vous sentez dépassé. Cliquez simplement sur le bouton « Nouvel article » et dites-nous pourquoi vous êtes ici.

Quel est votre objectif ?

  • Vos nouveaux lecteurs ont besoin de contexte. De quoi parlerez-vous ? Pourquoi devraient-ils lire votre blog ?
  • Cela vous aidera à vous concentrer sur vos idées à propos de votre blog et sur la façon dont vous souhaitez le développer.

L’article peut être court ou long, contenir une introduction personnelle sur votre vie, décrire la mission de votre blog, présenter un manifeste pour l’avenir ou énoncer simplement vos sujets de publication.

Pour vous aider à commencer, voici quelques questions :

  • Pourquoi créez-vous un blog public au lieu de tenir un journal personnel ?
  • Quels seront les thèmes que vous aborderez ?
  • Quelle est la cible privilégiée de votre blog ?
  • Si votre blog passe la première année avec succès, qu’espérez-vous avoir accompli ?

Répondre à ces questions ne vous enferme pas définitivement dans une voie. Ce qui est magnifique avec les blogs, c’est qu’ils sont en constante évolution au fur et à mesure de vos apprentissages, de votre développement et des interactions avec autrui. Il est toutefois opportun de savoir où et pourquoi vous vous lancez. L’articulation de vos objectifs peut simplement contribuer à apporter de nouvelles idées d’articles.

Vous ne savez pas trop comment commencer ? Écrivez simplement la première chose qui vous passe par la tête. Anne Lamott, auteur d’un excellent livre sur le processus d’écriture, affirme qu’il est nécessaire de s’autoriser un « premier jet bordélique ». C’est un enseignement essentiel : commencez par écrire, vous vous occuperez de retoucher votre texte plus tard.

Une fois que vous êtes prêt à publier, attribuez à votre article trois à cinq étiquettes qui décrivent son sujet : littérature, photographie, fiction, parentalité, alimentation, voitures, films, sports, etc. Ces étiquettes aideront les internautes intéressés par ces sujets à vous trouver dans le Lecteur. Veillez à ce que l’une de ces étiquettes soit « zerotohero », afin que les nouveaux blogueurs puissent vous trouver également.

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